dimanche 27 juillet 2014

Apocalypse 3:7-13

APOCALYPSE 3.7-13


7 Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clé de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira:8 Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. 9 Voici, je te donne quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et reconnaître que je t’ai aimé. 10 Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. 11 Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.13 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises.




Aujourd'hui, Jésus nous parle de portes.De portes ouvertes, de portes fermées. 


Quand Jésus écrit à l'assemblée de Philadelphie, la ville est assez jeune, puisqu'elle n'a que 200 ans. La seule chose à remarquer dans cette ville, est qu'elle n'avait rien de remarquable. D'un point de vue culturel et économique, Philadelphie était plutôt insignifiante (peu de théâtres, pas d'université, pas d'industrie, peu de commerce). Bref, rien de comparable avec des villes comme Ephèse, Pergame ou Sardes.
Il y avait quand même quelque chose à remarquer. La ville est alors appelée « la porte de l'Orient ». En fait, Philadelphie a volontairement été bâtie à l'est de la province d'Asie Mineure pour devenir la tête de pont de la culture grecque. Philadelphie était la porte par laquelle la philosophie et la langue grecques entraient plus vers l'orient.
Comme Sardes, Philadelphie avait été détruite lors du grand tremblement de terre de 17 av JC. En fait, la ville était située juste au dessus d'une faille sismique, et les habitants devaient souvent fuir leur ville pour échapper aux séismes.


Jésus avait une église dans cette ville sans importance. Et quand il a parlé à cette petite communauté, il s'est désigné comme celui « qui a la clé de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira ». En parlant de la clé de David, Jésus faisait allusion à Esaïe 22 où il est question de Shebna, gouverneur du palais du roi Ezéchias. Sheban fut destitué à cause de son infidélité et remplacé par Eliakim.
Le chambellan était responsable des clés du palais. Si quelqu'un sollicitait une audience auprès du roi, c'est le chambellan qui décidait si la porte du souverain allait s'ouvrir ou rester fermée. Lui seul avait cette autorité , conférée par le roi lui-même.
Parler d'une porte ouverte, c'est parler d'une opportunité. Si la chambellan ouvrait la porte, il donnait une opportunité de parler au roi. S'il refusait, l'opportunité disparaissait.
Comme la ville, l'église de Philadelphie avait peu de choses pour elle. Jésus le dit au v.8 : «  tu a peu de puissance ». Cette assemblée était différente de l'église de Sardes, qui avait une excellente réputation. Comme nous l'avons vu la semaine dernière, cette réputation était trompeuse et totalement imméritée, et pourtant elle existait. L'église de Philadelphie n'avait pas une grande réputation. Elle était insignifiante et si quand on parlait de la fédération des églises d'Asie Mineure, celle de Philadelphie n'occupait sans doute pas la discussion.
Philadelphie avait « peu de puissance ». Cela veut dire que c'était une petite église. Il lui était sans doute difficile de faire face aux tâches nécessaires. Dans les grandes communautés, il y a beaucoup de gens qui peuvent se partager le travail, mais là, un petit nombre de personnes devait tout faire. L'église était aussi sans doute pauvre, sans grandes ressources matérielles. Toutes les dépense devaient être assurées grâce aux dons d'un nombre limité de personnes. Là encore, dans les grandes églises, les dons sont plus nombreux et cela permet de faire plus de choses (ce qui fait que l'église grandit). Par ailleurs, il est très probable que l'église était composée de gens sans influence. Compte-tenu du paysage socio-économique de la ville, il n'y avait sans doute pas dans l'église de gens riches, célèbres ou avec une envergure sociale certaine. En clair, toutes les portes semblaient fermées pour cette église.
Est-ce que toutes les portes étaient vraiment fermées ? Non, il y en avait une qui était vraiment ouverte : la porte vers la persécution et le cimetière. Tout comme Smyrne, Philadelphie était le centre d'une assez nombreuse communauté juive qui était fanatiquement opposée à la foi. Ignace nous dit que la majorité des chrétiens de Philadelphie étaient des juifs qui avaient reconnu que Jésus était le Messie promis, avaient quitté la synagogue et fondé une église. Les juifs détestaient les chrétiens, les persécutaient parce qu'il avaient quitté le judaïsme et ils diffamaient l'église.
Les juifs disaient « nous sommes le peuple de l'alliance. Vous chrétiens avez trahi Dieu et rejeté son alliance », et il rendaient la vie de l'église très difficile. En persécutant l'église et en rejetant le Sauveur, il prouvaient qu'en fait c'était eux qui étaient sortis de l'alliance, qu'ils étaient « la synagogue de Satan » (notez ici que Jésus n'est pas politiquement correct). Satan veut dire « accusateur » et les juifs accusaient et diffamaient les chrétiens. La seule porte ouverte pour l'église de Philadelphie était celle qui menait vers la persécution.


Et Jésus est venu vers cette église harassée de difficultés, petite, persécutée et lui a dit « Je connais tes œuvres... tu a peu de puissance, tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom ».
Jésus a félicité cette église en des termes très forts, très spéciaux. En fait, Jésus n'adresse aucune reproche à cette assemblée (comme à Smyrne). Ça ne veut pas dire que cette église locale était parfaite (ça n'existe pas !!)., mais qu'elle méritait un encouragement particulier pour un service particulièrement méritant.
Jésus dit «tu as gardé ma parole ». Cela veut dire bien sûr que cette église était doctrinalement pure, parce qu'elle croyait en la Bible et qu'elle Cela veut donc dire, de façon pratique, que c'était une église obéissante. Jésus connaissait leurs œuvres ; il savait que malgré la faiblesse de leur moyens,  ils étaient actifs. Ils servaient Dieu et s'aimaient les uns les autres. C'étaient des combattants : ils ne se couchaient pas en se plaignant de leur petitesse ou de la difficulté de leur situation. Ils étaient fidèles, même s'il y avait un pris à payer pour cela. Leurs anciens et leur diacres soutenaient la communauté et recevaient aussi l'appui de la communauté dans leur ministère.
Ils n'avaient pas non plus « renié le nom de Jésus », mais ils l'avaient défendu. Ils ne cachaient pas le fait qu'ils étaient chrétiens, malgré ce que cela pouvait leur coûter. Même si la porte de la persécution et de la souffrance était grande ouverte devant eux, il n'hésitaient pas à confesser le nom de Jésus devant les hommes, parce qu'ils savaient que c'est seulement par ce nom que l'on peut être sauvé.


Comment pouvaient-ils y arriver ? Cette petite église pouvait être grande en obéissance seulement par la foi dans les promesses de Christ. Jésus dit à son peuple souffrant «j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. ». Dans cette ville où la porte de la persécution se tenait grande ouverte, il y avait une autre porte, contrôlée par celui qui tient la clé de David. Jésus ouvre une porte vers la royaume des cieux, lui seul peut l'ouvrir et personne ne peut la fermer.
L'église de Jérusalem croyait Jésus parce qu'elle savait qu'il était «  le Saint », comme il le leur avait dit. Ce terme est un nom que l'Ancien Testament utilise pour Dieu et ici Jésus se l'applique, montrant qu'il affirme sa complète divinité. Jésus est Dieu, il est Seigneur, il est Souverain, il règne dans le ciel et sur la terre. L'église croyait Jésus parce qu'elle savait qu'il était « le Véritable » comme il le leur avait dit. Ce que Jésus affirme est vrai. Les ennemis des chrétiens mentaient mais Jésus dit la vérité. Il est fidèle et digne de confiance.


Les membres de l'assemblée de Philadelphie ont fait confiance à leur Seigneur et il se sont mis au travail. Ils ne se laissaient pas démoraliser par leur petitesse. Ils n'avaient pas peur de faire face aux ennemis de la foi et demeuraient fidèles. En eux-mêmes, ils étaient faibles, mais il dépendaient de la puissance de Christ, qui fortifie son peuple. Ils obéissaient à la Parole de Christ et laissaient les résultats aux Seigneur.


Sachons être encouragés par l'exemple de ces chrétiens et les prendre comme modèles. Imitons leur foi et leur loyauté. Comme ils faisaient, accomplissons simplement ce que Jésus nous demande de faire. Même une grande église demeure petite comparée au monde. Parfois, nous pouvons penser que nous avons peu de puissance et que toutes les portes sont fermées devant nous. Demeurons dans la foi et vivons dans l'obéissance à la volonté de Dieu.
Si, comme les Philadelphiens, nous vivons notre foi en Christ, en faisant avec courage ce que Dieu nous donne à faire, en croyant que nous pouvons accomplir toute choses en Christ qui nous fortifie, alors nous nous retrouverons devant la porte ouverte.


Jésus avait ouvert une porte devant son église, la porte du royaume des cieux. Cette porte est grande ouverte pour tous ceux qui croient en Christ, qui adorent en esprit et en vérité le Saint et qui placent leur confiance en le Véritable. Même si nous devons faire face à de grands découragements et à de grandes oppositions, cette porte est ouverte. Même si nous devons passer par les portes de l'épreuve et de la persécution, nous savons que derrière elle se tient une porte que nulle ne pourra fermer, parce que Jésus l'a ouverte pour nous.
Un jour viendra où le Seigneur montrera à tous que c'est son église fidèle qui avait raison. C'est ce que dit le verset 9. Voici, je te donne quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et reconnaître que je t’ai aimé.
Là encore, c'est une allusion à Esaïe 60, un passage qui parle de la restauration de Sion après le retour d'exil à Babylone. Les nations païennes qui avaient persécuté le peuple de Dieu, les juifs, seraient obligées de se prosterner devant eux. Un jour, tous les ennemis de l'église, qui sont aussi des ennemis de Christ, seront vaincus et tout genou fléchira au nom de Jésus.
En attendant ce jour béni, Jésus nous protège, comme le dit le verset 10 « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » . Même dans la persécution intense, l'église de Philadelphie demeurait persévérante et, à cause de cette persévérance, Jésus leur a promis de les garder de l'heure d'épreuve. Cela ne veut bien sûr pas dire que l'église ne souffrira jamais. En Jean 17, Jésus dit clairement « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du mal. ». La Bible est claire et ne cache pas que ceux qui désirent vivre saintement seront persécutés, mais le Seigneur leur donnera la force de lui rester fidèle. Il nous donnera la force de ne pas le renier dans la persécution, prouvant ainsi qu'il nous a vraiment racheté. Il s'assurera que nous ne manquerons pas notre entrée glorieuse dans le royaume des cieux.


Alors, mes amis, soyons fidèles et persévérants dès aujourd'hui. N'attendez pas demain ou après-demain. Des temps viennent sur ce pays et sur ses églises qui seront des temps d'épreuve. Dès aujourd'hui, confessons le nom de Jésus. Élevons nos enfants dans la foi, eux qui sont soumis au lavage de cerveau qui cherche à bannir la morale biblique. Et nous mêmes, soyons là, attachés à notre Seigneur et à sa Parole, et toujours prêt à le servir. Jésus revient bientôt. Ne perdons pas notre couronne, symbole de la récompense que les fidèles recevront du Seigneur.

Enfin, au v.12, Jésus dit qu'il fera de ses fidèles une colonne dans le temple de Dieu. Nous l'avons vu, les habitant de Philadelphie devaient parfois quitter leur ville à cause des tremblements de terre. Mais ceux qui entrent par la porte du royaume des cieux ne le quitteront jamais. Ils recevront ce qui était au cœur de la prière de David dans le psaume 27 : « Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment:Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel »

Qu'est-ce que ça veut dire « devenir une colonne, un pilier » ? Une colonne, c'est quelque chose de droit, de solide, qui soutient un bâtiment.


Qui sont les piliers de l'église ? Ceux qui ont de l'argent ? Des capacités ? Les gens instruits ? Les influents ? Ces gens là peuvent être des piliers, mais pas à cause de leur richesse, de leur talent ou de leur intelligence. Les colonnes de l'église sont tous ceux qui sont vraiment fidèles
à Jésus-Christ. Ils gardent sa Parole, ne renient pas son nom et accomplissent son œuvre.
Les colonnes de l'église, ce sont ceux qui sont fidèles au culte et aux activités de l'église et qui n'y viennent pas que quand ça leur chante ou qu'ils ont le temps.
Les colonnes de l'église sont ceux qui soutiennent financièrement l'oeuvre en donnant quand même plus que des aumônes qui ne leur coûter rien.
Les colonnes de l'église sont tous ceux qui ne font pas de caprice quand il est question de changer des choses qui de toute façon ne marchent plus, parce qu'ils sont plus soucieux de la gloire de Dieu que de leur petit confort.
Les colonnes de l'église sont tous ceux qui sont des guerriers dans la prière et l'intercession.
Les colonnes de l'église sont tous ceux qui montrent leur amour pour les frères et les sœurs.
Les colonnes de l'église sont tous ceux qui ont à cœur d'annoncer la Parole du salut à ceux qui ne la connaissent pas.


Ce sont eux les colonnes qui soutiennent l'église et lui permettent de vivre. Car ne nous leurrons pas : sans cela, toute église s'effondre et n'est plus qu'un ruine.


Dans cette région, les colonnes portaient souvent des inscriptions. Les colonnes du temple de Dieu en auront aussi. Il y aura trois noms : le nom de Jésus, le nom de la Nouvelle Jérusalem et le nom du Père.
Par votre fidélité, vous pouvez témoigner du fait que vous avez été rachetés par le sang de Chris et que votre nouvelle identité est en Christ. Et, un jour, quand nous le verrons face à face, Jésus nous donnera un nouveau nom...
En attendant, sachons marcher de façon fidèle et persévérante sous le ragrd de notre Seigneur. Soyons des gens qui édifient et non pas des gens qui détruisent à cause de leur négligence.


Gardons la Parole de Christ en étant ses disciples !


Amen !

mercredi 23 juillet 2014

Qui sommes-nous?

Nous sommes une église chrétienne


Une église chrétienne n’est ni un bâtiment ni une tradition ni une organisation.
À vrai dire, une église chrétienne n’est pas du tout une institution humaine.

L’Église chrétienne est le Royaume de Jésus-Christ sur la terre.

Une église est composée d’hommes, femmes et enfants qui adorent,
aiment, servent, honorent Jésus-Christ et lui obéissent avec joie.





Nous sommes une église biblique

Une église est biblique lorsqu’elle croit que la Bible est en elle-même le message parfait, pertinent et éternel de Dieu à toute l’humanité. L’Apôtre Paul a écrit à son ami et collègue Timothée « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 :16 )


Nous croyons donc trois choses à propos de la Bible :  

  • La Bible est parfaite. Elle ne contient ni erreur ni contradiction. Bien qu’elle ait été rédigée pendant plusieurs siècles, par beaucoup de personnes différentes, en beaucoup de lieux différents, chaque partie de la Bible est en accord avec le tout. Par exemple, la venue de Jésus à Bethléem, où il est né d’une vierge, a été prédite par Esaïe et Malachie des centaines d’années à l'avance. Tous les détails de leurs prophéties se sont réalisés.

  • La Bible est suffisante. Parce qu’elle est le message de Dieu aux hommes, et que Dieu sait tout, il n’y a rien à y ajouter. Elle contient tout ce que nous devons savoir pour nous conduire à Dieu, pour recevoir le pardon de nos péchés et pour nous assurer une place dans le royaume éternel de notre Seigneur Jésus-Christ.


  • La Bible est la puissance de Dieu pour sauver. Dieu a choisi d’amener à la conversion les hommes et femmes par la prédication de sa parole, la Bible. Paul écrit « Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit… » (Romains 1:16). Seul le message de la Bible peut changer notre cœur afin que nous puissions comprendre et répondre à l’appel de Dieu. C’est donc la Bible qui est au coeur de notre message et de toutes nos activités.


Nous sommes une église protestante 

Cela signifie que nous continuons à défendre et à proclamer les vérités pour lesquelles nos ancêtres protestants ont vécu et donné leur vie. Nous voulons garder ces mêmes vérités aussi fermement qu’eux.

Quelles sont ces vérités ? Par-dessus tout, ils croyaient que la Bible devrait être leur guide pour tout ce qui concerne la foi et la conduite de leur vie. Par l’étude de la Bible, ils ont découvert les grandes doctrines suivantes :



  • Nous devons être sauvés. Tout être humain est né avec un cœur enclin au mal et il vit dans un monde rempli de péchés. Pécher, c’est refuser d’accepter Dieu comme le Seigneur et Maître de ma vie. La Bible enseigne que Dieu, qui est au suprême degré pur, admirable et parfait, hait le péché et toutes ses conséquences (égoïsme, haine, orgueil, fornication, méchanceté, vol, mensonge, tromperie, meurtre, envie, cupidité, ivrognerie et ainsi de suite). Un jour Dieu nous demandera tous de rendre compte et, si nous ne sommes pas sauvés, il nous punira pour l’éternité.
    "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 3.23)

  • Nous sommes sauvés par la grâce seule. Les réformateurs ont compris que la Bible enseigne que personne ne sera jamais assez juste pour mériter une place dans le royaume de Dieu. Parce que Dieu veut protéger la pureté parfaite de son sanctuaire. Rien qui ne soit absolument parfait ne peut s’approcher de lui. Si donc nous voulons être sauvés, il faut que ce soit par l’œuvre de Dieu en notre faveur – une action imméritée. C’est ce que la Bible appelle la grâce – la faveur et la bonté de Dieu accordées à ceux qui ne les méritent pas.
    "Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu;Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens 2.8-9)


  • Nous sommes sauvés par la foi seule. La méthode employée par Dieu pour sauver des  pécheurs par grâce a été d’envoyer son Fils unique dans le monde afin de vivre une vie parfaite (méritant ainsi la vie éternelle), puis il a offert sa vie en sacrifice sur la croix (mourant ainsi à la place de son peuple). Il est mort de la mort que nous méritions afin que nous puissions hériter de la vie que nous ne méritions pas ! Mais  comment pouvons-nous obtenir cette vie ? Uniquement par la foi entièrement en lui ; en croyant de tout notre cœur et de toute notre pensée que Jésus seul peut pardonner tous nos péchés et nous rendre agréables à Dieu. La Bible appelle cette conviction et cette confiance la foi. Sans cette foi, personne ne peut être sauvé. "Nous concluons donc que l'homme est justifié par la foi, sans les ouvres de la loi." (Romains 3.28)

  • Nous sommes sauvés en Christ seul. Si nous mettons notre confiance — même en partie — en quelqu’un ou quelque chose d’autre, nous ne pouvons être sauvés. Nous ne devons pas mettre notre confiance dans une église, ou un ministre religieux, ou les saints ; et surtout pas en nous-mêmes et nos bonnes œuvres. Seul Jésus-Christ peut nous sauver ; nous devons mettre toute notre confiance en lui."Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme,Qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps." (1 Timothée 2.5-6)

  • Nous sommes sauvés pour la gloire de Dieu seul. Dieu a créé toute chose pour la gloire de son propre nom. Tous ceux qui sont sauvés sont animés par un seul désir : vivre à l’honneur et la gloire de Dieu qui a fait tant pour eux. Le chrétien n’est pas dans l’église pour ce qu’il peut en tirer, mais afin de louer et de remercier Dieu.
    "Si quelqu'un parle, qu'il parle selon les oracles de Dieu; si quelqu'un exerce un ministère, qu'il l'exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu'en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen." (1 Pierre 4.11)

  • Enfin, notre église sait qu’elle n’est pas encore parfaite. Nous sommes résolus à poursuivre la croissance, la transformation et la réformation jusqu’à ce que nous soyons agréables à Dieu en tout, en nous soumettant toujours plus parfaitement à l'autorité de sa Parole. Vu que cela n’est pas possible dans cette vie, nous savons que cette œuvre de réformation ne sera jamais terminée.   

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre église, nous vous invitons à nous contacter et à venir visiter nos cultes et nos autres activités.

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!  

Apocalypse 3.1-6

Les notes écrites de la prédication du 20 juillet 2014 ne sont disponible. Vous pouvez écouter cette prédication sur mixcloud:

dimanche 13 juillet 2014

Prédications audio

Chers amis,

Vous pouvez dorénavant écouter nos prédications sur la page mixcloud de notre église locale. Il suffit de cliquer ici

Bonne écoute!!

dimanche 6 juillet 2014

APOCALYPSE 2.12-17

Chers frères et sœurs en Christ
chers amis,

Dieu m'a parlé cette semaine et m'a dit que nous devions tous nous installer en Corée du Nord... Bon, d'accord, ce n'est pas vrai et j'entends déjà vos remarques sur le caractère inhospitalier de ce pays du socialisme réel pour les chrétiens. 
D'une certaine façon, la cité de Pergame était une petite « Corée du Nord » antique. Jésus dit à l'église de cette ville « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan ». Cette église devait faire face à une opposition démoniaque, elle était vraiment dans un fief du diable et nous voulons ce matin écouter ce que Jésus lui a dit, et aussi ce qu'il nous dit :

12 Ecris à l’ange de l’Eglise de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants:13 Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. 14 Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. 15 De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. 16 Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche.17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

Le culte des idoles (faux dieux) et la persécution étaient deux réalités auxquelles l'église de Pergame était confrontée.
Idoles : il y avait à Pergame
  • un autel à Zeus haut de 12 mètres
  • un temple à Esculape, le dieu guérisseur, où vivaient des centaines de serpents (voir le symbole des médecins)
  • un sanctuaire de la déesse Athéna
  • on trouvait en plus à Pergame trois temples consacrés au culte de l'empereur (voir semaine dernière) : on s'attendait que chaque année tous les habitants de la ville viennent brûler quelques grains d'encens en disant « César est Dieu » (voir semaine dernière avec Smyrne)

Bien sûr, les chrétiens ne pouvaient pas s'associer à tout cela, d'où des pressions et des persécutions :
    • pillages de maisons
    • pillages de commerces
    • et des morts : au v.13 Jésus évoque « Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure » (Antipas était pê un des responsables de cette église??, en tout cas, il a manifestement été exécuté pour sa foi)

Malgré toutes ces difficultés, l'église de Pergame tient bon : Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi
Ici, pensez à la façon dont cette église de Pergame, confrontée à tant d'épreuves et d'oppositions, verraient la liberté de culte dont nous jouissons. Qu'en faisons-nous frères et sœurs ? Est-ce que notre confort ne nous a pas endormis ? Est-ce que nous tenons bon ?

L'église de Pergame est une église fidèle, une église qui tient bon. Et pourtant...et pourtant c'est une église en danger, parce qu'elle est minée de l'intérieur. Et elle est minée, non pas par une apostasie franche, par un abandon clair de la foi, mais par des compromis qui, en fait, menacent l'âme de cette église. Alors, Jésus adresse un avertissement solennel face à ces compromis si dangereux, même si l'église de Pergame semble les considérer comme pas si graves que cela :

Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. 15 De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.

Balaam était un prophète d'Israël qui essaye vainement de prostituer son don prophétique en échange de l'argent que lui proposait Balak, roi de Moab. Il imagina alors d'inciter les femmes moabites à séduire les Israëlites. Le résultat de ces mariages mixtes (complètement interdits par la Loi de Dieu) fut qu'Israël commit un blasphème en s'associant un culte des faux dieux moabites et à la fornication. Paradoxe de chrétiens fidèles
Nicolaïtes : nous en avons déjà parlé à Ephése. C'était des gens qui pervertissaient la grâce. Dieu nous aime, donc nous pouvons vivre comme nous le voulons, y compris dans le péché : ce n'est pas grave du tout ! ».
C'était donc ces deux enseignements qui avaient commencé à miner cette église de l'intérieur.
La Bible nous prévient : « un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5.9). Un « petit » compromis au niveau doctrinal et moral va mener à de plus grands abandons.
« Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? 2 Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? » (Romains 6.1-2). Paul explique donc bien que la grâce de Dieu n'est pas une excuse pour le péché ! Loin de là !
Jean, dans sa première lettre, nous prévient aussi contre nos compromis avec les façons de faire et de penser du monde :
Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui (1 Jean 2.15)

La question est de savoir à qui nous appartenons : à Dieu ou au monde ? Et la Bible nous dit que Dieu nous a rachetés, nous sommes à lui. L'Eglise est appelée l'Epouse et Christ l'Epoux. C'est pour cela que Jésus est tellement en colère. Qu'est-ce que vous diriez si je parlais ainsi à une jeune mariée : « tu sais, il ne faut pas non plus être trop strict dans une vie de couple. Si tu trouves qu'un de tes collègues de bureau est sympa et attirant, il n'y a pas de problème à aller prendre une verre tous les deux après le boulot. Oh, et puis, tu sais, si vous vous embrassez, ce n'est pas la fin du monde non plus. N'en parles pas à ton mari, c'est tout ». Vous diriez « le pasteur déraille complètement » et vous auriez raison !
Et bien voyez vous, l'adultère est inacceptable dans notre vie conjugale et il l'est aussi dans notre vis spirituelle. Nous sommes à Dieu, comme un époux est à son épouse, de façon exclusive, et nous devons vivre dans cette relation d'alliance avec le Seigneur. Le problème fondamental de l'église de Pergame est qu'il ne voyait pas trop de problème avec les petits compromis « c'est pas si grave » : si, justement, ça l'est, parce que ça ouvre la porte aux choses graves !
Mes amis, en tant que chrétiens, nous devons vraiment veiller et prendre garde à notre chemin. La Bible nous prévient contre le danger de suivre le monde et de nous éloigner de Dieu. Paul parle d'un de ses compagnons d'oeuvres, Démas et dit « Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent » (2 Tim 4.10). Démas a laissé le monde pénétrer sa vie et cela a mené au naufrage complet de son ministère. Il est possible d'aimer le Seigneur mais de laisser le monde et toutes ses tentations venir refroidir cet amour. Veillons, car cela commence la plupart du temps par de « petites choses pas si graves que ça. »

Vous savez, dans les centres de désintoxication, on dit à ceux qui combattent leur addiction à la drogue : « pas de compromis, à tout prix ! ». Il faut tout laisser tomber, y compris le tabac, parce que le tabac peut tomber au haschich et le haschich ramener à la cocaïne !
De la même façon, aucun médecin ne parlera d'une petite tumeur cancéreuse : on va l'enlever le plus rapidement possible !

Ne nous y trompons pas : les compromis doctrinaux et moraux sont des tumeurs, qui peuvent paraître d'abord minuscules, mais qui peuvent causer d'énormes dégâts dans une église et même menacer sa vie. C'est pour cela que Jésus reprend l'église de Pergame : certes, il n' y a qu'une minorité qui tombe dans ces erreurs, mais le reste ne fait rien contre ! Encore une fois, le compromis ! Déjà au 19ème siècle, le grand prédicateur Spurgeon disait « je crois que la raison pour laquelle l'église a si peu d'influence sur le monde est que le monde a tant d'influence sur l'église ». Les choses ne se sont par arrangée depuis, hélas !

On en revient à ce que j'appelle le principe d'Elie : Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Éternel est Dieu, ralliez-vous à lui ; si c'est Baal, ralliez-vous à lui ! (1Rois 18.21). Le compromis n'est pas une option viable !
Une question que nous devons nous poser est celle du « test à l'aveugle ». Imaginons quelqu'un qui ne sait pas que nous sommes chrétiens : est-ce que dans nos paroles, nos actes, notre façon de vivre, il est clair pour lui que nous sommes différents, que nous sommes à Christ ? Ou bien est-ce que nos compromis, nos arrangements, obscurcissent notre témoignage ?
Et c'est ce que Jésus dit à cette église de Pergame, prise dans le compromis : "attention, parce quand on vous regarde, on ne voit pas grand chose de différent de ce qu'on trouve dans le monde". Jésus menace donc : Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. Cette épée, c'est « l'épée aigüe, à deux tranchants » (v.13) qui sépare les brebis et les boucs. Est-ce que vous êtes une brebis du Seigneur ? Et si oui, est-ce que vous ne vous êtes pas aventuré loin de lui ?
Voilà pourquoi Jésus dit « repens toi », reviens à moi. Ce message adressé à l'église de Pergame, nous avons besoin de l'entendre aujourd'hui. Parce que nous courons vraiment le risque de tomber en léthargie, de nous laisser bercer par le confort du monde, de ne plus êtres sensible au poids du péché dans nos vies...c'est pas si grave...

Pourtant, nous sommes mariés à Jésus. Nous sommes à lui, et lui à nous. La question est de savoir : où sont nos affections, où est notre amour?Est-ce que nous aimons Jésus plus que tout, plus que le monde ? Le théologien John Owen nous montre la voie :
« Quand quelqu'un fixe ses affections sur la croix de Christ et son amour, il crucifie le monde comme une chose morte et indésirable. Les appâts du péché perdent leur attirance et disparaissent. Remplissez vos affections de la croix de Christ, et vous ne trouverez plus de place pour le péché. Quand Christ est venu pour nous sauver, le monde lui a refusé une maison et l'a mis dans une étable. Laissons donc Jésus mettre le monde dehors, à présent qu'il vient nous sanctifier ».

Où sont nos affections ? Où est notre cœur ? Est-ce que nos regards sont portés sur la croix où Jésus a tout accompli pour nous ? Où est-ce que nous clochons des deux côtés : un œil sur la croix, l'autre sur le monde ; un pied dans le monde et l'autre dans le Royaume ? Ca ne peut pas durer !!

Aujourd'hui, Jésus nous veut tout à lui. Individuellement et en tant qu'église, sans compromis de notre part. Et il nous fait une promesse : A celui qui vaincra (càd aux chrétiens) je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.


La manne, c'est la nourriture spirituelle que Jésus veut nous donner pour que nous ayons la force de tenir bon. Le nom nouveau, c'est la nouvelle identité pour une nouvelle vie que Jésus nous donne. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17)

Frères et sœurs, si nous avons cru en Jésus, nous sommes de nouvelles créations. Nous sommes appelés à vivre en tant que tels, dans la puissance de l'Esprit Saint, en tenant bon, et sans compromis !

Amen.

vendredi 4 juillet 2014

Concert Gospel 18 juillet 20h30 au temple de Beaussais

Tchico et Lucky, duo Gospel a cappella


Concert Gospel et Negro Spirituals

vendredi 18 juillet à 20h30

temple de Beaussais


Entrée gratuite, LPAF

rens. : Eglise Luthérienne en Poitou 06 21 33 21 78

Dimanche 6 juillet 2014

Chers amis,

Nous nous retrouverons à 10h30 le dimanche 6 juillet au temple de Prailles (liturgie simplifiée).

Cordiale invitation à tous!